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Une question de jours… et les questions de l’heure

Arrêter. Reprendre. A quel moment ? Que signifie le « bon » moment ? Quel est le bon choix ? Que privilégie-t-on, pour qui, pour quoi et au détriment de qui ou de quoi ? Difficile de trouver son chemin dans cet océan d’incertitudes dans lequel tout le monde a été plongé. Si Adam a su faire émerger ses réponses, c’est bien à l’aune du capital humain et grâce au management collectif.

La bonne question, celle du capital humain
Le 16 mars dernier, quelques heures ont suffi à Adam pour décider de suspendre son activité industrielle. Une décision collégiale guidée par le bon sens… avant tout celui du « capital humain ». Protéger les équipes et les familles était une évidence pour tous.
La délicate question de la reprise a suivi. Quel « bon » moment choisir sans faire prendre de risques aux salariés, sans mettre en péril l’entreprise ? Une question qui en a soulevé bien d’autres : dans quelle mesure l’économie doit-elle ou non prendre le pas sur le sanitaire ? Comment conjuguer les droits élémentaires des uns et des autres ? Le temps « perdu » peut-il… et doit-il être rattrapé ? Au cœur de la réflexion : le rapport risque – enjeu, longuement débattu. Concilier l’humain et l’économique, un difficile arbitrage soumis à la négociation interne.

La bonne réponse : faire… bien et ensemble
La solution retenue a été une reprise progressive du travail sur un mois, dès le 16 avril, sur la base d’un protocole sanitaire et sécurité précisément établi et validé chaque semaine avec les délégués du personnel. La reprise des salariés s’est faite sur la base du volontariat.
« Ce moment a été aussi éprouvant que constructif. Notre mode de gouvernance, nous a permis d’arriver à un compromis. Nous pouvons affirmer que c’était la meilleure solution, pour aujourd’hui et pour demain. Nous en ressortons plus forts au niveau social et convaincus de la nécessité de renforcer plus que jamais les démarches de gouvernance collective, de diversification d’activité, de projet d’éco-innovation en affirmant nos liens territoriaux avec la collectivité locale, nos fournisseurs et nos clients. Notre pérennité est à ce prix. Notre investissement dans ces domaines est essentiel », témoigne Jean-Charles Rinn.
« Cette décision a été possible grâce à la solidité financière de l’entreprise, consolidant ses fonds propres depuis plus de 10 ans. Grâce aussi à la compréhension et la bienveillance de nos parties prenantes, salariés, clients, fournisseurs et institutionnels. Nous les en remercions », poursuit-il.

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