Comment pourrait-on résumer la relation entre l’entreprise familiale Gaspin et Adam ? « Une longue et belle histoire, une histoire de famille », répond Jérôme Bétuing, un des dirigeants de Gaspin, au moment où les entreprises décident de se rapprocher, toujours et encore plus. Une précieuse alliance de savoir-faire et de « faire ensemble » pour plus de pérennité et de sérénité.

Il était une fois
C’est l’histoire d’une entreprise familiale historique, créée en 1949, dans le Lot-et-Garonne. Depuis plus de 4 générations, elle œuvre dans la 1^re et 2^e transformation du pin maritime avec la production de panneaux latté collé qui fournit une entreprise historique girondine spécialisée dans la fabrication de caisses et coffrets en bois pour les vins et spiritueux, depuis plus de 15 ans (la longueur de la phrase est à la mesure de la longueur de l’histoire qui les lie !). La 1^re s’appelle Gaspin, la 2^de, Adam. « On est fiers que notre bois soit l’écrin de grands vins, fiers qu’une entreprise comme Adam fasse appel à nous », commente Jérôme Bétuing.

Il était une autre fois
Un nouveau temps fort vient de ponctuer l’histoire qui se prolonge : Adam participe au capital de l’entreprise Gaspin dans une logique de développement conjoint, centré sur le pin maritime. « L’objectif était de monter ensemble un projet qui fasse sens et nous renforce tous deux », explique Jean-Charles Rinn. « Cela a été possible grâce à notre relation historique, professionnelle… et humaine ».

Deux fois plus forts
Les deux acteurs interrogés partagent les mêmes priorités : proximité et pérennité. Pour Adam, éminemment engagée dans une logique d’ancrage territorial et de proximité de la ressource, c’est un moyen de sécuriser sa chaîne d’approvisionnement en pin maritime local, fragilisée ces derniers temps. « On est plus fort à plusieurs », résume Jean-Charles Rinn qui trouve également dans ce rapprochement un moyen de mieux comprendre la forêt. Pour Gaspin, l’aide financière apportée est « une opportunité de rénover notre outil de production pour redéployer notre outil industriel et ouvrir de nouveaux horizons pour la 5^e génération », confie Jérôme Bétuing. « J’ai le sentiment que nous sommes la même entreprise, nous travaillons pour eux comme nous le faisons pour nous », conclut-il.