Devenir indépendant grâce à l’électricité que l’entreprise peut produire ? À cette question d’autonomie énergétique, Adam répond OUI et implante 1 000 m2 de panneaux solaires photovoltaïques, alimentant ainsi 40 % de sa consommation. « Nous engageons cet investissement majeur non pour des raisons économiques, mais pour des raisons de sécurisation énergétique de nos approvisionnements et opérations », précise Jean-Charles Rinn. Jusque-là tout va bien…
Jusque-là tout va presque bien…
Engagement RSE oblige, l’implantation de la centrale se fait sur une surface existante, l’aire de parking PL, et Adam, toujours dans sa quête d’achats responsables, se fournit auprès du plus proche prestataire : Meyer Burger… en Allemagne ! « Le seul fabricant européen à produire, à partir de ses propres cellules solaires, des modules de qualité », commente Jean-Charles Rinn.
Cela va beaucoup moins bien quand…
« On apprend que Meyer Burger, ne pouvant faire face à la force de frappe des chinois inondant à bas prix le marché européen, délocalise, à regret, son unité de fabrication de modules aux USA… pays où la présence chinoise n’est plus la bienvenue. Une fois le stock européen épuisé, il n’y aura plus de capacité industrielle de fabrication en Europe. Cherchez l’erreur !
A partir de là, on peut s’interroger…
Cette expérience questionne l’entreprise. « Investir de manière responsable pour verdir l’énergie, oui… mais à quel prix financier et environnemental ? », poursuit Jean-Charles Rinn.
La question de fond posée par Adam aujourd’hui : quelle est notre capacité industrielle européenne à répondre à cet effort ? Quels moyens se donne-t-on et nous donne-t-on pour aller de manière cohérente jusqu’au bout de notre démarche ?