Adam réaffirme son choix : l’arrêt de son activité (voir la tribune de Jean-Charles Rinn). « C’est la seule attitude envisageable à ce jour au regard de ma responsabilité de chef d’entreprise, celle de protéger nos salariés ».

Il est aussi de la responsabilité de l’entreprise d’anticiper dès aujourd’hui la réouverture… à un horizon à ce jour inconnu… Afin de nourrir sa réflexion pour bâtir un plan d’action, Adam s’appuie sur les acteurs de la prévention pour envisager la reprise. L’entreprise consulte et met en place un système de veille permanent avec les préventeurs CARSAT* et AHI^.** « Tous deux nous ont conseillé d’être prudents et de ne pas reprendre l’activité », témoigne Jean-Charles Rinn. L’entreprise recueille également auprès d’entreprises « amies » les bonnes pratiques adaptées à une hypothèse de reprise d’activité.

« A ce jour, nous ne disposons d’aucun mode opératoire adapté à la situation sécuritaire des salariés, déplore Jean-Charles Rinn. Or, nous devons envisager une nouvelle organisation du travail sur la base de modes opératoires officiels. Nous les mettrons en œuvre avec les préventeurs qui sont nos partenaires quotidiens », poursuit-il.

* Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail en Aquitaine
** Service de santé au travail