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Vous prendrez bien un p’tit vert ?

Ce n’est pas l’heure de l’apéritif mais bien l’heure de s’interroger sur la démarche « verte » en matière de packaging bois. On est là au cœur du questionnement d’Adam. Quel est le packaging bois permettant de réduire l’impact environnemental tout en préservant la qualité et l’esthétique des produits ? L’entreprise propose des solutions. De grands châteaux répondent présents !

Deux réponses claires
« La 1e réponse c’est avant tout de privilégier le circuit court pour l’approvisionnement de matières premières, de valoriser les ressources locales, à savoir le pin maritime. », affirme Jean-Charles Rinn.

La 2e réponse apportée par l’entreprise, serait d’utiliser du pin maritime noueux ou des bois avec des défauts esthétiques. « Ce gain environnemental se fait certes au détriment de l’aspect esthétique, mais de manière très mesurée. Pour preuve, de grandes propriétés nous suivent », poursuit-il. 

Deux châteaux partenaires : Cheval Blanc et Luchey-Halde
Adam n’est pas la seule à engager cette réflexion. Deux de ses clients : les châteaux Luchey-Halde et Cheval Blanc s’engagent aussi sur cette voie… et de manière très active. Pour le premier, Adam vient de réaliser un coffret anniversaire avec du pin maritime noueux. Voyez le résultat ! 

De son côté, Cheval Blanc dévoile son nouveau packaging 100% local avec des caisses produites à partir du pin noueux des Landes, réalisées par Adam. La volonté de Cheval Blanc est de repenser le packaging dans une dimension écoresponsable et territoriale. Toute la matière est désormais exploitée, nœud inclus. L’aspect irrégulier du bois est préservé dans une authenticité assumée. 

« Ce projet s’inscrit dans une réflexion sur notre perception de la caisse idéale. Dix ans auparavant, nous souhaitions une caisse lisse, esthétique, sans nœud et robuste. Aujourd’hui, nos pratiques ont évolué, nous poussant à revisiter ce concept pour créer un écopackaging, en tenant compte des enjeux globaux de la filière », commente, Pierre-Olivier Clouet, directeur général du Château Cheval Blanc.

Jean-Charles Rinn apprécie ce choix : « Cheval Blanc a accepté le gain environnemental en concédant sur le volet esthétique. Nous partageons les mêmes aspirations en matière de responsabilité territoriale. Cette caisse, c’est une action concrète qui contribue à valoriser la gestion forestière du Sud-Ouest, optimiser l’utilisation des matières et s’ancrer au niveau local… tout en cassant les codes traditionnels des vins de Bordeaux ».

Après une année de recherche et développement…
Ce choix du pin maritime noueux est-il judicieux au niveau environnemental ? Pour répondre à cette question, Cheval Blanc et Adam ont commandité une étude sur l’analyse de cycle de vie (ACV) auprès de l’agence Think+. 

L’objectif : recueillir des données très précises pour valider (ou non) ce point de vue. L’objectif est d’évaluer les différences d’impact entre du bois sans nœud et du bois avec nœuds, de l’extraction des matières premières jusqu’à la livraison du produit fini « bois », en passant par les processus de transformation et l’emballage. Ces données n’existaient pas jusqu’alors. Aujourd’hui, c’est chose faite.

… preuve à l’appui !
Cette analyse de cycle de vie spécifique met en valeur un gain environnemental certain : un m3 de panneau sans nœuds émet 11.9 kg CO2 de plus qu’un panneau avec nœuds, soit près de 38% d’émissions CO2 en plus.