La cellule « design et développement » chez Adam c’est un beau clan… pas plan-plan ! Au cœur de cette alvéole en ébullition, complémentaires et unis comme les 5 doigts de la main : Charlotte, Christelle, Juliette, Etienne et Joackim. En lien étroit avec toutes les fonctions de l’entreprise, ils donnent corps aux idées des clients. Dissection au scalpel de la cellule pour mieux comprendre son fonctionnement… (Âmes sensibles s’abstenir !).
Une cervelle, des cerveaux
Pour la recette de la cervelle de veau persillée, consultez plutôt Joël Robuchon. Pour des produits bien pensés, vous êtes au bon endroit ! Du brief initial du client au produit final, les designers et prototypistes d’Adam activent leurs cellules grises tout au long du processus de création et de fabrication. « À partir du sens que le client veut donner à son produit, nous confrontons nos idées lors de séances de création avec l’équipe “petite série”. Notre liberté nourrit notre créativité » détaille Joackim di Dio, responsable du développement.
Des oreilles en éveil !
Ici, on ne dort pas ! Les demandes des clients sur les produits haut de gamme, luxe requièrent aujourd’hui de plus en plus de savoir-faire en termes d’usinage, de marquage et de finition. L’équipe est à l’écoute de toutes les attentes et les croise avec les contraintes des uns et des autres : l’envie du client, la faisabilité technique et les contraintes de l’atelier, les délais de réalisation, etc.
Même pas froid aux yeux !
Détourner les objets, imaginer des solutions techniques innovantes… l’inspiration est partout. L’équipe a ainsi imaginé une lampe design à partir d’une caisse. Elle a trouvé comment faire disparaître les clous d’un couvercle, réalisé des pointes d’assemblage dorées, conçu des systèmes de calage autoportés et inventé des coffrets ayant une 2e vie. « Je fais beaucoup de veille, dans des secteurs variés comme l’ameublement par exemple. J’utilise des tableaux Pinterest pour confronter mes inspirations », explique Etienne Dubernet, designer produit. Chez Adam, la curiosité n’est pas un vilain défaut !
Haut les mains…
Le reste de la chanson vous le connaissez, mais ici on ne vous pose pas de lapin. À chaque projet son défi créatif et technique : il faut souvent repousser les limites des procédés traditionnels de menuiserie et d’ébénisterie. « Nous recherchons l’intelligence de la main », résume Juliette Crémier, prototypiste. Les allers-retours avec l’atelier permettent de transmettre, questionner, comprendre, améliorer pour que les prototypes deviennent des produits. Et le tout, main dans la main.
Un beau jeu de jambes
De la souplesse, l’équipe en regorge ! Dans un environnement nécessairement structuré, chacun fait preuve d’agilité pour s’adapter aux contraintes et aléas techniques et faire aboutir plus de 2/3 des prototypes. Ce, parfois dans des délais serrés. « On galope en permanence », reconnaît Christelle Tach, troisième prototypiste de la bande, pour qui la rapidité d’exécution est aussi motif de fierté.
Haut les cœurs !
Ce qui les anime ? La passion du métier assurément, mais aussi des valeurs et un engagement communs. Charlotte Agnet, prototypiste, le revendique : « Nous sommes liés par une profonde conscience écologique. Individuellement et collectivement, nous recherchons toujours les solutions les moins nocives pour l’environnement. La revalorisation de nos déchets et le cycle de vie des produits nous préoccupent. »