Si on avait prédit à Héloïse Lassoudière qu’elle poursuivrait sa route professionnelle au milieu des pins, à Sainte-Hélène, elle aurait eu du mal à le croire. Depuis novembre dernier, cette baroudeuse spécialiste en achat et logistique a pourtant posé son sac chez Adam.
Tous les chemins mènent à Sainte-Hélène
« Plus jeune, je voulais travailler pour des organisations humanitaires. J’ai organisé mon parcours universitaire autour de cet objectif », explique Héloïse. Fidèle à son ambition, son diplôme d’école de commerce en poche, elle rejoint l’ONG Solidarités International puis le Comité International de la Croix-Rouge. Haïti, Pakistan, Afghanistan, Liban, République Démocratique du Congo… Durant 7 ans, elle enchaîne les missions pour déployer des opérations d’urgence, dans des contextes souvent chaotiques.
En 2013, Héloïse décide de « rentrer » en France. Bordeaux devient son nouveau port d’attache. Elle intègre une société d’import-export, comme responsable adjointe des opérations. « Nous voulions mettre en place une démarche d’amélioration continue. Mon chemin a croisé celui d’Adam, implantée à quelques mètres à vol d’oiseau de chez moi. J’ai voulu en savoir plus… », raconte-t-elle le plus naturellement du monde. « L’entreprise me plaisait, nous avons gardé contact ».
Le bonheur est dans le bois
En 2019, les échanges se multiplient : « les besoins d’Adam se précisent, en particulier sur les projets de diversification industrielle et de service clients ». Héloïse saute le pas et rejoint l’entreprise, sur un profil de poste inédit dont elle dessine les contours avec Jean-Charles Rinn. Elle met ses compétences et son enthousiasme au service d’une « entreprise vivante » dont elle partage convictions et valeurs. « J’accompagne Adam dans une phase de transition. Je sais mener un projet jusqu’à son aboutissement. Tout en respectant l’identité de l’entreprise, je structure, j’amène davantage de rigueur. Et je booste les projets. »
Six mois après son arrivée, son entrain et son franc-parler demeurent intacts : « Je ne connaissais pas les petites structures. Je réalise à quel point elles avancent avant tout grâce à l’implication des personnes, quitte à ce que le processus de prise de décision soit un peu ralenti ». Interrogée sur ce qui lui plaît le plus dans sa nouvelle vie professionnelle, la réponse fuse : « J’apprécie l’engagement humain et environnemental d’Adam. Nous ne sommes pas dans du marketing : pas une seule décision n’est prise sans réfléchir à son impact éventuel sur l’environnement. Je suis soufflée par l’audace de certains projets et démarches, comme la projection de l’entreprise en 2030. »
Quand l’audace se marie avec l’enthousiasme, il est fort à parier que cela fasse des étincelles !