Toutes les entreprises d’au moins 50 salariés doivent calculer et publier chaque année leur index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. « Cet index n’est pas là pour montrer du doigt les résultats, mais bien pour servir d’indicateur de progrès », commente Emmanuel Hauet, Responsable Développement social & RSE. Et chez Adam, cela progresse, pour atteindre aujourd’hui une « note » de 93 sur 100.
Un index, trois volets
Le 1e volet de la politique d’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes porte sur l’égalité salariale hommes-femmes, très bien respectée chez Adam. En progression : la représentation des femmes dans les plus hauts salaires (4 femmes parmi les 10 plus hauts salaires…) et un comité de direction aujourd’hui à parité.
Le second volet concerne la mixité avec un renforcement de la présence féminine dans l’effectif global (35%). L’effort porte aujourd’hui sur le développement de la mixité dans certains ateliers, plutôt à tendance masculine. 4 femmes viennent d’intégrer l’atelier finition et l’effectif féminin se renforce dans les ateliers scierie et usinage.
Le 3e volet, aide à la parentalité, a, lui aussi, fait l’objet de changements. « On a, par exemple, mis en place des aménagements de temps de travail pour aider les salariés à gérer les gardes alternées. On répond aux demandes d’aménagement pour les aider à mieux articuler vie professionnelle et vie privée », explique Emmanuel Hauet.
Le critère « âge » fait aussi l’objet d’une attention particulière : point de discrimination sur ce point. Sur les 15 derniers recrutements, l’échelle d’âge va de 20 à 62 ans.
Accord d’entreprise renouvelé
L’accord d’entreprise conclu en 2017 vient d’être renouvelé. Parmi les évolutions : des mesures supplémentaires pour renforcer les procédures d’enquête sur les faits présumés de harcèlement ou de violence, une formation sur la prévention des comportements sexistes pour les salariés titulaires et intérimaires.